Déroulement de la visite
Ouvert en 1983, le parc de découverte accueille quelque 35 000 visiteurs par an (cliquez ici pour visualiser l’aide à la visite remise à l’accueil).
D’une durée de 1 h à 1 h ½, la visite libre s’effectue à travers bois et marais, le long d’un sentier aménagé de 1,5 km. Ce dernier est jalonné de bornes informatives sur la vie et les mœurs des principales espèces rencontrées. Par ailleurs, des chalets abritent des expositions (sur les nichoirs par exemple).
– En première partie
Au début du parcours, les enfants peuvent côtoyer quelques volatiles particulièrement familiers (canards, oies, poules…). Ce qui leur permet d’entrevoir les différences morphologiques et comportementales qui existent entre les espèces domestiques et les espèces sauvages dont elles sont issues. Par exemple entre les oies grises élevées pour leur chair et l’Oie cendrée.
Un peu plus loin, un enclos à Tortues de Floride explique qu’il ne faut pas relâcher dans la nature ces tortues exotiques. Leur importation en Europe est interdite depuis 1997, car elles risquent d’évincer une petite tortue aquatique autochtone rare et protégée, la Cistude d’Europe, qui vit dans nos marais littoraux. Cette dernière est peu commune à Oléron. Au Marais aux Oiseaux, sa population y est estimée à 20-25 individus.
– En deuxième partie
Le cheminement se prête ensuite à l’observation d’une partie des quelque 130 espèces de vertébrés recensés sur le site et aux alentours. Parmi les points forts : une héronnière de plusieurs dizaines de couples de Hérons cendrés, d’Aigrettes garzettes et de Hérons garde-bœufs et le premier cas de nidification de Spatules blanches sur l’Ile d’Oléron (en 2021). Elle est réoccupée tous les ans depuis plus de 30 ans. À partir de 2009, au moins au moins 2 couples de Cigognes blanches ont pris l’habitude de s’y reproduire.
Outre ces espèces, vous aurez l’occasion, avec un peu d’attention, de voir ou d’entendre des espèces aussi emblématiques que le Martin-pêcheur d’Europe, le Loriot d’Europe ou encore la Huppe fasciée.
Un observatoire de 9 m de hauteur vous offre enfin une vue panoramique du site. Une longue-vue binoculaire (20 x 80) permet d’y observer les hérons, rapaces, goélands et autres petits échassiers qui fréquentent les lieux.
Les animaux rencontrés sont là pour diverses raisons
• Nombreux sont ceux qui s’y reproduisent naturellement. Ils sont attirés par des congénères, une nourriture abondante et la présence d’eau douce. Leurs jeunes ont souvent tendance à revenir par la suite.
• Trouvés mal en point dans la nature, certains ne pourraient survivre par eux-mêmes. Malgré les soins qui leur ont été prodigués au centre de sauvegarde, ils doivent parfois être protégés des prédateurs dans des volières.
• Quelques-uns enfin étaient détenus par des particuliers qui s’en sont débarrassés ou proviennent de saisies ordonnées par la justice (mauvais traitements ou détention illégale).
→ D’après vous, qui mange qui au Marais aux Oiseaux ? Les animaux qui y vivent vous donneront probablement le sentiment de coexister sans trop de problèmes. Cependant, il arrive que leur instinct reprenne le dessus. Par exemple lorsqu’un héron croise le chemin d’un petit gardon ! Aussi nous a-t-il paru intéressant de présenter à nos visiteurs les plus jeunes quelques chaînes alimentaires très simplifiées.