Quel genre d’ami des animaux es-tu ?

Ce petit questionnaire s’adresse principalement aux élèves des cycles 1, 2 et 3 ! Il s’inspire, en grande partie, d’un dossier réalisé en collaboration avec le Centre départemental de documentation pédagogique (CDDP) sur le centre de sauvegarde du Marais aux Oiseaux.

Pour savoir si tu es un bon ami des animaux, lis tout d’abord les quatre principes de base. Puis réponds sincèrement aux 10 questions qui suivent en choisissant la réponse qui te paraît être la meilleure. Il ne te restera plus qu’à totaliser tes bonnes réponses en déchiffrant les trois dernières phrases du paragraphe « Bonnes au mauvaises réponses ? ».
 

– Les quatre principes de base

 

1. Nous sommes tous en situation de responsabilité vis-à-vis des animaux qui nous entourent :

 
– un animal, ça ne s’offre pas. Mettre un animal en lot, dans un jeu, est irresponsable ;
– il ne faut pas poser un collet : non seulement c’est illégal (sauf autorisation spéciale), même chez soi, mais on risque d’attraper bien d’autres bêtes, y compris son propre chat ;
– on ne doit pas sortir un animal de son lieu de vie pour le mettre dans un autre. Il risque de ne pas s’adapter ou d’entrer en concurrence avec les animaux autochtones.
 

2. Un animal sauvage ne peut pas être un copain :

 
– il ne peut être heureux que dans son milieu naturel. L’en empêcher représente pour lui un traumatisme qui peut être mortel. Trop s’occuper de lui peut le rendre totalement dépendant ;
– c’est pourquoi il suffit, le plus souvent, de remettre dans un arbre le jeune rapace nocturne trouvé au sol, encore incapable de prendre son envol, à la condition expresse qu’il ne soit pas blessé ;
– c’est pourquoi une tortue exotique ou encore un iguane n’ont absolument rien à faire dans une maison ou un jardin.
 

3. Il ne faut pas se mettre en danger (ou mettre les autres en danger) :

 
– un enfant ne doit jamais capturer par lui-même un animal en détresse, quel qu’il soit. Il doit demander à un adulte de le faire en s’entourant de toutes les précautions nécessaires (notamment au niveau des mains et des yeux).
 

4. On ne s’improvise pas vétérinaire :

 
– il faut savoir raison garder. La meilleure volonté qui soit ne permet pas de tout résoudre ! Soigner un animal sauvage nécessite des connaissances particulières ;
– il est interdit de détenir un animal sauvage blessé dans le but de lui venir en aide afin d’éviter de faire des bêtises. La personne qui trouve un animal blessé est seulement autorisée à le transporter, si et seulement si cela est possible sans risques, jusqu’au centre de sauvegarde le plus proche.
 

– Les 10 questions-réponses

 

 1. Un ami a une tortue exotique chez lui. Cette tortue grandit et il veut s’en débarrasser :

 
♦ Tu la donnes à un ami ;
 Tu la relâches dans une rivière où, selon toi, elle sera bien plus heureuse ;
 Tu la confies à une structure spécialisée (aquarium ou parc zoologique par exemple).
 

2. Tu organises un loto avec ton école. Quelqu’un propose que le premier prix soit un petit cochon :

 
● Tu acceptes, c’est si mignon ;
♦ Tu refuses : le gagnant va le manger ;
 Tu refuses : le gagnant ne saura pas quoi en faire !
 

3. Un ami te montre avec fierté le jeune iguane qu’il vient de recevoir en cadeau :

 
♦ Tu penses qu’il est inconscient : c’est un animal qui peut être dangereux ;
 Tu es révolté : c’est un animal sauvage qui doit vivre en liberté, dans son milieu naturel ;
 Tu l’admires et tu l’envies : tu aimerais bien en avoir un toi aussi !
 

4. Des lapins mangent les salades de ton jardin. Tu demandes à tes parents :

 
 De tendre des collets pour t’en débarrasser ;
D’entourer les salades d’un grillage fin pour les protéger ;
♦ D’installer des engins qui imitent le son d’une détonation pour les effrayer.
 

5. Tu trouves un pigeon apparemment très affaibli :

 
 Tu demandes à tes parents de bien vouloir l’emmener au centre de sauvegarde le plus proche ;
♦ Tu demandes à tes parents si tu peux le garder pour t’en faire un ami ;
 Tu ne t’en occupes pas.
 

6. Tu apprends qu’une maison en ruine occupée par une chouette va être détruite. Tu penses :

 
 Bon débarras, on ne l’entendra plus la nuit lorsqu’elle crie ;
♦ Quel dommage, je ne pourrai plus la voir ;
 Je vais tenter de trouver une solution (comme poser un nichoir à proximité), sinon elle va devoir se reloger ailleurs.
 

7. Tu recueilles dans ton jardin un jeune merle qui ne sait pas encore voler :

 
 Tu appelles tes parents pour qu’ils le remettent dans son nid ;
♦ Tu décides de l’élever par toi-même pour ensuite le relâcher ;
 Tu l’ignores, après tout, il n’a qu’à se débrouiller.
 

8. Tu découvres au sol un jeune hibou ne sachant pas encore voler :

 
 Tu fais semblant de ne pas le voir ;
♦ Tu grimpes dans l’arbre où se trouve son nid pour l’y remettre par toi-même ;
 Tu appelles le centre de sauvegarde le plus proche pour connaître la conduite à tenir.
 

9. Un hérisson a l’air vraiment mal en point. Il sort en pleine journée et ne bouge pas beaucoup :

 
 Tu ne t’en occupes pas ;
♦ Tu lui donnes du lait de vache et du pain pour qu’il reprenne des forces ;
 Tu appelles le centre de sauvegarde le plus proche pour connaître la conduite à tenir.
 

10. Un goéland déambule sur la plage avec une aile qui pend :

 
 Tu appelles le centre de sauvegarde le plus proche pour connaître la conduite à tenir ;
 Tu passes ton chemin, car en fin de compte il ne gêne personne ;
♦ Tu essayes de le capturer pour lui venir en aide.
 
– Bonnes ou mauvaises réponses ?

Pour vérifier maintenant si tu es un bon ami des animaux, tu dois tout d’abord compter tes réponses précédées par ●, ♦ ou ■. Ensuite, traduis le texte qui suit en remplaçant chaque lettre par celle qui la précède dans l’alphabet. Par exemple : b par a, c par b, d par c… Attention : f peut être remplacé par e ou é.

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