• Appelez le centre de sauvegarde le plus proche (liste disponible ici) pour connaître la démarche à suivre. Cette dernière sera définie au cas par cas, en fonction de la situation. Vouloir intervenir peut parfois être une erreur. Par exemple, il ne faut pas ramasser les jeunes passereaux tout juste sortis du nid (leurs parents continuent de les nourrir). Ni les jeunes rapaces nocturnes emplumés tombés au sol. Dans ce cas, il suffit, le plus souvent, de les replacer sur une branche, à l’abri des prédateurs terrestres…
• Si et seulement s’il n’y a pas de risques apparents, attrapez l’animal avec des gants ou un linge épais. Faites très attention à vos mains s’il s’agit d’un petit mammifère (morsure) ou d’un rapace (méfiez-vous des serres et du bec) ainsi qu’à vos yeux dans le cas d’un grand échassier (comme un héron ou une cigogne). Cette opération peut s’avérer délicate et ne doit pas être effectuée par un enfant. En cas de danger (route à grande circulation, gros mammifère, animal agressif…), prévenir les autorités compétentes (gendarmerie, police, sapeurs-pompiers…).
• Placez-le dans un carton aéré, avec du papier absorbant au fond. Faute de mieux dans une vieille couverture. Ne pas mettre un oiseau dans une cage ou un clapier : il y aggravera ses blessures et abîmera son plumage.
• Ne cherchez en aucun cas à le soigner par vous-même. De nombreuses espèces sont protégées (leur détention est illégale sans autorisation administrative, même avec les meilleures intentions qui soient). Par ailleurs, vous risquez d’aggraver son état. Si aucun centre de sauvegarde n’est joignable, contactez un vétérinaire pour les premiers soins.